La panique des démocrates après les gaffes de Biden et Harris

Les démocrates très inquiets s’indignent des commentaires « inutiles » de Biden.

Alors que les sondages prédisent une probable victoire de Donald TRUMP grâce aux états clefs, les gaffes se succèdent dans le camp démocrate. Celle de Biden qui déclare que les électeurs de Trump sont des « ordures » ou celle de Kamala Harris déclarant que « «Trump est un fasciste » donnent une impression de grande inquiétude du camp démocrate face à leur défaite pressentie dans moins d’une semaine.

Alors que l’américain moyen sait à quoi s’attendre avec D. Trump, et sait où va l’Amérique avec lui, le plus grand brouillard entoure Kamala Harris, dont le seul mot d’ordre porte sur l’élimination de Trump, ce qui est un peu court. La gentil et douce Kamala finit sa campagne dans les outrances. Certes Trump est un spécialiste en la matière, mais on sait par ailleurs ses points forts. Kamala Harris n’a que des points faibles à offrir en compensation ; son wokisme, les résultats économiques, sa gestion de l’immigration et ses positions pro-Hamas.

Les démocrates s’irritent de l’apparente incapacité du président Biden à garder les pieds sur terre après que les républicains l’ont accusé d’avoir qualifié les partisans de l’ancien président Trump de « déchet ».

Pourquoi c’est important : La Maison Blanche a vigoureusement contesté cette interprétation de la citation – affirmant qu’elle omettait un contexte crucial – mais pour de nombreux démocrates, le véritable casse-tête est l’inarticulation qui a conduit au différend.

• Les législateurs ont déclaré à Axios que la lutte actuellement menée autour de cette citation est une démonstration claire de la raison pour laquelle le président de 81 ans a été largement tenu à l’écart de la campagne électorale .
• « Quelqu’un doit mettre Biden hors de vue jusqu’après les élections », a déclaré à Axios un démocrate de la Chambre des représentants d’un district indécis, s’exprimant sous couvert d’anonymat pour offrir des réflexions franches sur le président.
• Cette bagarre survient quelques jours avant l’élection du 5 novembre, alors que les démocrates sont déjà aux prises avec une forte anxiété face à la proximité de la course.

Au cœur de l’actualité : le commentaire en question a été fait lors d’un appel vidéo avec le groupe progressiste Voto Latino, dans lequel Biden s’en est pris au comédien Tony Hinchcliffe pour avoir comparé Porto Rico à une « île d’ordures » lors du rassemblement de Trump au Madison Square Garden dimanche.

• Selon une transcription de la Maison Blanche , Biden a déclaré : « Les seules ordures que je vois flotter sont celles de ses partisans – sa diabolisation des Latinos est inadmissible et anti-américaine. »
• Les républicains ont accusé Biden d’avoir utilisé le terme « partisans » et de dénigrer ainsi les électeurs de Trump individuellement, établissant un parallèle avec la tristement célèbre remarque d’Hillary Clinton sur le « panier de déplorables » en 2016 .
• Un porte-parole de la Maison Blanche a déclaré à Alex Thompson d’Axios que le personnel avait parlé à Biden de ce qu’il avait l’intention de dire pour éclairer la transcription, mais ils ont refusé de fournir plus de détails.

Ce que nous entendons : Un démocrate de haut rang de la Chambre a déclaré que le commentaire montre pourquoi il est « certainement intelligent de garder [la vice-présidente Harris] au premier plan et non Joe », et qu’ils sont « moins préoccupés après que Kamala s’en soit rapidement dissociée ».

• Un autre démocrate de haut rang à la Chambre des représentants a déclaré que ce commentaire illustrait « très fortement » pourquoi Biden a été poussé à retirer sa candidature à la réélection, et n’a pas été très visible pendant la campagne électorale.
• « Je pense que nous ne le verrons pas souvent là-bas », a prédit le législateur.

Dernières nouvelles : plusieurs démocrates en course serrée ont publiquement réprimandé Biden mercredi.

• « Il n’aurait pas dû dire ça, c’est inapproprié », a déclaré la représentante Elissa Slotkin (Démocrate du Michigan), candidate au Sénat américain, lors d’une apparition à la radio locale.

• Le représentant Jared Golden (Démocrate du Maine), qui cherche à être réélu dans un district que Trump a remporté avec 7 points de pourcentage d’avance en 2020, a déclaré dans un message sur X : « Tout élu ou candidat qui qualifie les Américains ou l’Amérique de « déchets » a complètement tort. »

Oui, mais : un quatrième démocrate de la Chambre a déclaré que même s’il est « évident pour moi que le président a fait une gaffe », il s’agit d’une gaffe qu’il « s’est rendue compte en temps réel et a corrigée en temps réel ».

• « L’absence du président lors de la campagne électorale est probablement davantage liée à son mandat impopulaire qu’à sa propension aux gaffes », a déclaré le législateur.
• Un cinquième démocrate de la Chambre a affirmé que Biden parlait « clairement » des commentaires de Hinchcliffe, mais a reconnu que les échanges publics ont détourné l’attention du message de clôture des démocrates .

Entre les lignes : Bien que les démocrates aient rejeté l’idée selon laquelle ce commentaire constitue un problème important dans la campagne électorale, la réaction a été suffisante pour forcer Harris à réagir.

• « Écoutez, je pense que, tout d’abord, il a clarifié ses commentaires, mais, permettez-moi d’être claire, je suis totalement en désaccord avec toute critique des gens en fonction de la personne pour laquelle ils votent », a-t-elle déclaré aux journalistes .

• Le candidat démocrate a ajouté : « En tant que président des États-Unis, je serai le président de tous les Américains, que vous votiez pour moi ou non. »

Le président Biden a donné des munitions aux républicains joyeux mardi soir lorsqu’il a semblé qualifier les partisans de l’ancien président Trump de « déchet ».

Pourquoi c’est important : Les membres des deux partis ont immédiatement interprété cette remarque comme un retour en arrière de l’ erreur d’Hillary Clinton en 2016, lorsqu’elle avait qualifié les partisans de Trump de « panier de déplorables » — ce qui avait suscité l’indignation des républicains.

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