Hezbollah: le nouveau chef veut poursuivre la guerre

Le nouveau chef du Hezbollah promet de poursuivre son « programme de guerre » contre Israël

Le nouveau chef terroriste libanais a remercié le Hezbollah « d’avoir placé sa confiance en moi pour cette lourde responsabilité ».

AKIVA VAN KONINGSVELD

Dans son premier discours depuis sa nomination à la tête du Hezbollah plus tôt cette semaine, Naim Qassem a promis de poursuivre la voie de son prédécesseur assassiné Hassan Nasrallah, a-t-il déclaré mercredi.

« Je commence par un verset du Saint Coran qui nous guide et nous montre ce qui est arrivé aux Juifs à travers l’histoire », a déclaré Qassem, selon une traduction du quotidien libanais L’Orient Le Jour .

« Le Tout-Puissant a dit qu’ils ne vous infligeraient que du mal. Et s’ils vous combattent, ils ne seront pas victorieux. Ils vous feront du mal. De grands sacrifices seront faits. Cependant, à la fin, ils fuiront et la victoire reviendra aux fidèles », a-t-il poursuivi.

« Quel est mon plan ? Il s’agit de poursuivre celui de mon prédécesseur. Nous poursuivrons le programme de guerre tel qu’il a été défini jusqu’à présent. »

Nasrallah, tué dans une frappe israélienne le 27 septembre après avoir dirigé le groupe terroriste soutenu par l’Iran pendant plus de 30 ans, reste « le symbole de la résistance et le bien-aimé des combattants de la résistance », a-t-il déclaré.

Dans son discours, Qassem a également rendu hommage au chef assassiné du conseil exécutif du Hezbollah, Hashem Safieddine, ainsi qu’au chef du Hamas palestinien Yahya Sinwar, qui, selon lui, a « résisté jusqu’à son dernier souffle ».

Le nouveau chef terroriste libanais a remercié le Hezbollah « d’avoir placé sa confiance en moi pour cette lourde responsabilité ».

Pendant le discours de Qassem, les avions de l’armée de l’air israélienne ont commencé à attaquer des cibles dans la région de Baalbek, dans le nord du Liban, plusieurs heures après avoir émis un avertissement d’évacuation aux habitants de la région, selon des informations locales.

Selon le terroriste, la région est confrontée à une « guerre américaine, européenne et mondiale visant à mettre fin à la résistance et à nos peuples ». Il a déclaré que le soutien à Gaza était « essentiel pour faire face à la menace israélienne sur toute la région, et parce que le peuple de Gaza a besoin d’être soutenu ».

Il a ajouté que « l’Iran nous soutient dans notre projet et ne demande rien en retour ».

Commentant l’ attaque suicide par drone du 19 octobre contre la résidence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Césarée, Qassem a déclaré : « La résistance a atteint la chambre de Netanyahu, et nos communications diplomatiques ont confirmé qu’il a peur ; peut-être que son heure n’est pas encore venue, mais il pourrait très bien être tué par un jeune Israélien. »

Qassem, qui était secrétaire général adjoint du Hezbollah depuis 1991, a été élu mardi à sa tête.

Selon un article récent publié par le site d’information Erem News , basé aux Émirats arabes unis et citant une source iranienne, Qassem aurait quitté Beyrouth le 5 octobre pour Damas, avant de s’envoler pour Téhéran. Il aurait été à bord de l’avion utilisé par le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi pour une visite d’État au Liban et en Syrie.

« Le transfert de Naim Qassem à Téhéran a été ordonné par les plus hautes autorités iraniennes par crainte d’être assassiné par l’entité israélienne, car il figure sur la liste des personnes recherchées », a déclaré la source iranienne.

Le premier discours prononcé par Qassem après l’assassinat de Nasrallah a été prononcé à Beyrouth, tandis que les deuxième et troisième discours ont été prononcés depuis la République islamique, selon la source.

En réaction au nouveau rôle de Qassem, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a tweeté mardi : « Nomination temporaire. Pas pour longtemps. »

JForum.fr avec jns

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naim Qassem, prononce un discours lors des funérailles du terroriste du Hezbollah Ibrahim Aqil à Beyrouth, le 22 septembre 2024. Photo de Courtney Bonneau/Middle East Images/AFP via Getty Images.

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