Une roquette du Hezbollah frappe le siège de la FINUL

Une roquette du Hezbollah frappe le siège de la FINUL

Par Pessah Benson / TPS-

Une roquette tirée par le Hezbollah a frappé le siège libanais de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban à Naqoura, ont confirmé mardi les casques bleus internationaux.

« La roquette a été tirée depuis le nord du quartier général de la FINUL, probablement par le Hezbollah ou un groupe affilié. Nous avons ouvert une enquête sur l’incident », a déclaré la FINUL, ajoutant que certains membres du personnel avaient été légèrement blessés et qu’un atelier de fabrication de véhicules avait pris feu.

La FINUL est chargée de surveiller la paix entre Israël et le Liban. Les responsables israéliens ont demandé à la FINUL d’évacuer le sud du Liban. Dans un message vidéo du 13 octobre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exhorté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à retirer le contingent de 10 500 soldats de 50 pays pour leur propre sécurité, affirmant que les observateurs « fournissent un bouclier humain aux terroristes du Hezbollah ».

Guterres et les diplomates occidentaux ont rejeté les conseils de Netanyahu.

La FINUL a été créée en 1978 pour confirmer le retrait israélien du Liban. Selon la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a mis fin à la deuxième guerre du Liban en 2006, le groupe terroriste n’est pas autorisé à opérer dans le sud du Liban, au sud du fleuve Litani. Les responsables israéliens ont critiqué les forces de maintien de la paix pour leur incapacité à arrêter le Hezbollah, qui a tiré des milliers de roquettes sur Israël depuis le 7 octobre.

« En gros, une maison sur trois dans les villages chiites du sud du Liban est utilisée d’une manière ou d’une autre par le Hezbollah à des fins militaires, que ce soit pour stocker des armes, pour servir d’entrée à un tunnel ou pour lancer des roquettes sur Israël », a déclaré Sarit Zahavi, présidente et fondatrice du Centre de recherche Alma, au service de presse israélien en août.

Des analystes ont déclaré à TPS-IL en octobre que la FINUL « ne peut pas faire partie de la solution » suite à des informations selon lesquelles le Hezbollah aurait soudoyé les soldats de la paix de la FINUL pour utiliser leurs positions dans le sud du Liban et prendre le contrôle de leurs caméras de sécurité le long de la frontière.

La « Ligne bleue », qui délimite la frontière israélo-libanaise de 120 km de long, a été tracée en 2000 par des cartographes de l’ONU pour vérifier le retrait israélien du Liban, que le Conseil de sécurité de l’ONU a ensuite certifié comme achevé. La frontière s’étend de Rosh HaNikra, sur la côte méditerranéenne, jusqu’au mont Dov, où elle converge avec la Syrie.

Après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a commencé à tirer quotidiennement des roquettes et à lancer des drones sur les communautés du nord d’Israël. Plus de 68 000 habitants du nord d’Israël ont été déplacés de leurs foyers. Les dirigeants du Hezbollah ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils poursuivraient les attaques pour empêcher les Israéliens de retourner chez eux.

JForum.fr avec www.jewishpress.com

Des soldats de la FINUL le long de la frontière israélo-libanaise regardent des soldats israéliens détruire des tunnels du Hezbollah traversant le territoire israélien près de Metula le 5 décembre 2018.

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