D’un côté, la colère et l’indignation, de l’autre les appels au calme. La série de frappes initiées par Israél contre Téhéran dans la nuit de vendredi à samedi n’en finit pas d’ébranler le fragile échiquier géopolitique. Au lendemain de l’attaque, le chancelier allemand Olaf Scholz a mis en garde Téhéran contre toute « escalade », tandis que Moscou s’est inquiétée d’une « escalade explosive en cours entre Israël et la République islamique, qui fait peser de réelles menaces sur la stabilité et la sécurité de la région ». « Nous demandons à toutes les parties concernées de faire preuve de retenue », a ajouté dans un communiqué la porte-parole Maria Zakharova.
Un risque réel d’embrasement
Olaf Scholz ne dit pas autre chose. Sur X (ex-Twiter), celui qui préside à la destinée de l’Allemagne joue la carte de l’apaisement : « Mon message à l’Iran est clair : il ne faut pas que les réactions massives d’escalade continuent. Cela doit cesser maintenant. C’est alors que s’ouvrira la possibilité d’une évolution pacifique au Proche-Orient. » Un message qui sonne aussi comme un avertissement. Car l’Iran a fait savoir qu’il avait « le droit et le devoir de se défendre » dans un communiqué. En cas de réaction militaire, le pays pourrait recevoir l’appui de son voisin direct, l’Irak, mais aussi des autres états de la région qui ont unanimement condamné l’attaque menée par l’État hébreu. La stabilité de la région n’a jamais semblé aussi précaire et Israël si isolé.
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