L’occupation israélienne continue de brûler et de bombarder les maisons palestiniennes dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de Gaza.
Un nouveau massacre vient d’être commis à l’aube mercredi contre les Palestiniens déplacés en ciblant l’école Zaid bin Harith à Beit Lahia, au nord de Gaza. Selon des sources locales, des dizaines de victimes civiles gisent dans les rues, et les équipes de secours ne parviennent pas à les atteindre.
Shamekh Al-Dibes, un habitant de Jabalia, est l’une des 32 personnes coincées sous les décombres après qu’un bombardement israélien a détruit un bâtiment. 18 d’entre elles ont réussi à s’échapper, mais 14 sont toujours coincées, dont de jeunes enfants âgés de deux, trois et quatre ans, ainsi que des femmes. Personne ne peut les sauver.
UN EXODE IMPOSSIBLE !
L’armée d’occupation a forcé des milliers de Palestiniens de Beit Lahiya à quitter la zone où les civils s’étaient réfugiés après avoir fui le camp de Jabalia sous la menace des armes, exigeant qu’ils se dirigent vers le sud de Gaza en passant par les points de contrôle militaires qu’elle avait installés. Cependant, ils ont été ciblés par les tirs de drones et d’artillerie, et des dizaines de personnes ont été tuées.
Au dix-huitième jour de mise en œuvre par Israël du plan d’annihilation dans le nord de Gaza, les forces israéliennes ont ainsi installé des checkpoints sur la route des déplacés de Beit Lahiya, où elles enlèvent et maltraitent des civils au milieu de bombardements d’artillerie incessants.
Selon l’ONU, plus de 400 000 personnes restent dans le nord de Gaza, dont des personnes âgées, des personnes handicapées et des personnes hospitalisées. Certaines sont revenues après des déplacements précédents, tandis que beaucoup n’ont nulle part où aller. Elles ont déclaré qu’elles ne pensaient pas être plus en sécurité dans les zones dites humanitaires désignées par l’armée israélienne.
Massacres aussi dans le centre et le sud de la bande de Gaza
Une jeune fille a été tuée, ainsi que son père et sa mère, et plusieurs autres blessées à cause des bombardements israéliens sur les tentes des personnes déplacées dans la zone de Mawasi à Khan Younès.
Bombardement aussi sur Al-Nuseirat au centre de la bande.
La jeune Palestinienne Farah Al-Dalou a succombé à des blessures graves subies lors de la récente attaque israélienne contre les tentes des personnes déplacées à l’intérieur de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Deir El-Balah. Son frère Shaaban, ainsi que leur mère, ont été brûlés vifs. Il y a quelques jours, un autre frère, Aboud, a également succombé à de graves brûlures.
CAPJPO-Europalestine
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