Une part importante de l’économie du Hezbollah est financée par l’argent iranien, acheminé par la Syrie puis vers le Liban. Cela représente des centaines de millions de dollars par an. Ces fonds servent à payer les salaires et à entretenir les infrastructures de l’organisation terroriste.
En outre, selon l’armée israélienne, le Hezbollah est le plus grand employeur au Liban et a collecté des centaines de millions de dollars par le biais d’organisations se faisant passer pour des entités civiles.
Hezbollah’s finances are like a game of Monopoly. Watch until the end to see who their banker is: pic.twitter.com/ujvY15UvLI
— Israel Defense Forces (@IDF) October 21, 2024
Hagari a décrit trois méthodes utilisées par l’Iran pour faire passer des fonds au Hezbollah :
- Transferts de pétrole et d’argent de l’Iran vers la Syrie : Le pétrole est vendu à diverses sociétés et transporté au Liban par le Hezbollah.
- Couverture diplomatique : L’Iran fait parvenir de l’argent au Liban sous protection diplomatique via l’ambassade iranienne à Beyrouth, d’où il parvient au Hezbollah.
- Initiatives économiques du Hezbollah sous le parrainage iranien : Cela comprend les exportations de gaz vers la Syrie et l’implantation d’usines en Syrie, au Liban, au Yémen et en Turquie.
Le porte-parole de Tsahal a également annoncé qu’un homme nommé Mohammad Jaafar Qasir, commandant de l’unité de transfert et gestionnaire financier du Hezbollah, avait supervisé la principale source de revenus du Hezbollah pendant des années jusqu’à ce qu’il soit éliminé lors d’une frappe ciblée à Beyrouth début octobre.
JForum..fr avec ILH
La source de cet article se trouve sur ce site
