Sinwar: comment Israël à réussi à le faire sortir des tunnels

révélations: les dernières paroles de Sinwar avant sa mort et le message à Israël Nouveaux détails

Pendant longtemps, Sinwar a réussi à échapper aux capacités technologiques et de renseignement d’Israël et de ses alliés, en utilisant des moyens de communication primitifs et introuvables et en ne faisant confiance qu’à ses personnes les plus proches de lui.

Sinwar (Photo : Reuters)

Après 12 mois de poursuite, la traque de Yahya Sinwar, le leader du Hamas dans la bande de Gaza, est enfin finie. Pendant longtemps, Sinwar a réussi à échapper aux capacités technologiques et de renseignement d’Israël et de ses alliés, en utilisant des moyens de communication primitifs et introuvables et en ne faisant confiance qu’à ses personnes les plus proches.
Aujourd’hui (lundi), le Wall Street Journal révèle de nouveaux détails sur les circonstances de la mort du leader du Hamas.Sinwar contrôlait un système de ramifications de tunnels souterrains, qui servaient de quartier général et de cachettes.
Bien qu’il ait reçu des offres de médiateurs arabes lui permettant de s’échapper en échange de l’acceptation de la libération des otages, Sinwar les a rejetées.
Il s’accroche à l’espoir que le conflit qu’il a déclenché entraînera l’Iran et le Hezbollah dans une guerre régionale contre Israël – un scénario qui reste encore possible.
« Je ne suis pas assiégé, je suis sur la terre palestinienne », a déclaré Sinwar aux médiateurs.

Soldats de Tsahal dans un tunnel dans les camps du centre de la bande de Gaza (photo : porte-parole de Tsahal)

Début septembre, des soldats de Tsahal ont retrouvé les corps des six personnes enlevées qui avaient été assassinées dans un tunnel du quartier de Tel a-Sultan à Rafah.
Selon les rapports de l’armée, des traces de l’ADN de Sinwar ont été trouvées dans une pièce souterraine, une télévision et un canapé.
Ces découvertes ont amené Israël à croire que Sinwar n’était pas loin.
Entre-temps, Israël a multiplié ses frappes aériennes contre le Hezbollah, allié du Hamas, dont une attaque qui a entraîné la mort du chef de l’organisation, Hassan Nasrallah.
En réponse, l’Iran a lancé une attaque de missiles balistiques sur Israël le 1er octobre, rapprochant plus que jamais la guerre régionale que Sinwar avait espérée – si seulement il pouvait survivre.

L’attaque iranienne (Photo : Reuters)

Après l’assassinat de Nasrallah, Sinwar a commencé à préparer sa mort, informant les membres du Hamas qu’Israël offrirait probablement des concessions pour mettre fin à la guerre après sa mort.
« Dans les négociations avec Israël, le Hamas sera dans une position plus forte », selon les médiateurs arabes familiers de ses messages. Sinwar a recommandé au Hamas de nommer un conseil de dirigeants pour diriger et gérer la période de transition après sa mort, ont indiqué les médiateurs.
Le siège en cours du système de tunnels du Hamas a forcé Sinwar à sortir du sol, ce qui l’a rendu plus vulnérable. Le 16 octobre, un groupe de soldats israéliens a repéré trois combattants du Hamas et une fusillade s’ensuivit. L’un des combattants s’est enfui dans un immeuble, où il a été repéré par un drone. Un char a tiré sur le bâtiment qui s’est effondré.
Le lendemain matin, les militaires revenus sur les lieux ont trouvé un homme à moitié enseveli sous les décombres, vêtu de vêtements civils et d’un gilet de combat, avec une cagoule autour du cou. Le corps a été identifié comme celui de Yahya Sinwar, mettant ainsi fin aux poursuites contre le leader du Hamas.

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