Netanyahu a raison d’ignorer Biden et doit continuer ainsi

La décision d’ignorer l’ordre de Biden a conduit à la mort de Sinwar.

« La mort de Sinwar à elle seule justifie entièrement la décision du Premier ministre Netanyahu d’ignorer l’ordre du président Biden de ne pas entrer à Rafah », a écrit l’ancien ambassadeur américain à l’ONU, John Bolton, dans un article publié dans le grand journal britannique.

La mort de Sinwar a été l’occasion de voir l’ensemble des hypocrites saluer la mort du bourreau de Gaza. Ils oublient l’avoir protégé en faisant pression sur Netanyahu de cesser les opérations dans le fief du Hamas. Certains sont allés plus loin en retirant le mérite de Netanyahu dans cette affaire en mettant en avant le Mossad, le Chine Beith et Tsahal, alors que c’était lors d’une opération ordinaire que Sinwar a été éliminé.

La réalité est qu’Israël a la chance d’être gouverné par un homme déterminé à mener Israël à la victoire, et à rompre avec les théories fumeuses de la diplomatie internationale qui a toujours œuvré contre les intérêts d’Israël. Sur ce registre l’exemple magistral de cette stupidité est venu de M. Macron, qui ignore l’histoire du peuple Juif et du Sionisme.

Il oublie les campagnes antisémites en France contre le Capitaine Dreyfus. En 1894, un journaliste hongrois Théodore Herzl assiste à Paris à la dégradation du Capitaine Dreyfus, sous les cris de « Mort aux Juifs ». C’est ce que l’on entend aujourd’hui sous sa présidence à Paris. Ces cris ont incité Théodore Herzl, fondateur du congrès sioniste à réunir pour la première fois à Bâle en 1897 le premier congrès sioniste mondial. C’est au cours des autres congrès sionistes que les délégués de différents pays créèrent les institutions qui formèrent la structure fondamentale du futur État d’Israël, alors que les premières vagues de juifs arrivant en Palestine date du milieu du XIX siècle.

« Le destin pourrait se retourner contre Jérusalem si sa détermination échoue, et qu’un ou plusieurs des prochains missiles balistiques que l’Iran lancera contre Israël portent une arme nucléaire sous leurs ogives », a écrit l’ancien ambassadeur américain à l’ONU, John Bolton, dans son article publié hier dans le journal britannique *The Telegraph*. Voici ses propos complets : « Il y a quelques mois, la Maison-Blanche a exigé que les forces israéliennes ne pénètrent pas à Rafah, craignant des dommages aux civils. Pourtant, c’est précisément là que s’est terminée la carrière terroriste de Sinwar, qui tentait de se cacher parmi les civils que le Hamas utilisait comme boucliers humains – le véritable crime de guerre à Gaza. La mort de Sinwar à elle seule justifie entièrement la décision du Premier ministre Netanyahu d’ignorer l’ordre du président Biden. »

« Après la première attaque de missiles et de drones de l’Iran sur Israël en avril, Biden a exhorté Netanyahu à ‘prendre la victoire’ et à ne pas réagir avec force. Cette idée simpliste suggérait que survivre était tout ce dont Israël avait besoin. Jérusalem a cédé à la pression de Washington et a réagi par une seule frappe limitée. En retour, Israël a de nouveau été attaqué le 1er octobre par plus de 180 missiles balistiques, la plus grande attaque de ce genre dans l’histoire. Et encore une fois, Biden et Keir Starmer (dirigeant du Parti travailliste britannique) font pression sur Israël pour qu’il ne réagisse pas fortement, comme il le pourrait et devrait, en particulier contre les installations nucléaires de l’Iran et ses infrastructures pétrolières et gazières. »

« De plus, après la mort de Sinwar, Biden cherche une trêve générale sur tous les fronts. À part le problème mineur que ceux qui restent de la direction du Hamas ont déjà rejeté un cessez-le-feu, la diplomatie de Biden est totalement erronée. En un peu plus d’un an, Israël a infligé de lourds dégâts à la direction politique et militaire du Hamas. Le travail n’est pas encore terminé, mais le Hamas, et par conséquent l’Iran, sont significativement affaiblis. La destruction du Hezbollah n’a pas avancé au même rythme, mais chaque jour apporte des pertes supplémentaires dans ses rangs de leadership et dans ses stocks de missiles. »

« Mais si ce n’est pas un cessez-le-feu, quels devraient être les objectifs d’Israël ? Sur le plan opérationnel, Israël devrait étendre son opération militaire à Gaza et poursuivre les dirigeants du Hamas partout où ils fuient. Les pays arabes qui fournissent un refuge aux terroristes devraient émettre des ordres d’expulsion, les obligeant à se réinstaller en Iran ou en Afghanistan. Israël devrait détruire systématiquement chaque centimètre cube de la forteresse que le Hamas a construite sous Gaza, afin qu’aucun futur terroriste ne puisse en tirer profit. Gaza doit devenir un lieu entièrement civil. »

« Le Hezbollah doit continuer à rencontrer son destin, Israël paralysant ses structures politiques et militaires. Jusqu’à présent, ni les Gazaouis ni les Libanais n’ont eu la force de se débarrasser de leur cancer terroriste, mais l’occasion de le faire est maintenant à portée de main. La réalité politique et psychologique est que les citoyens de Gaza et du Liban ne pourront jamais espérer obtenir des sociétés libres et sûres tant que le Hamas et le Hezbollah ne seront pas brisés au-delà de toute réparation. Mais il n’y a aucun moyen d’arriver à ce point tant qu’il ne sera pas clair pour tous que le Hamas et le Hezbollah n’ont pas plus d’avenir que le parti nazi allemand après 1945. »

« Concernant les Houthis au Yémen, l’intérêt international pour la réouverture du passage par le canal de Suez/la mer Rouge a depuis longtemps justifié l’utilisation de la force par l’Occident. Même Biden s’est réveillé, envoyant des bombardiers furtifs B-2, qui ont probablement largué des ‘pénétrateurs de cibles renforcées’ sur des cibles houthis, un rappel utile à Téhéran des capacités américaines contre ses actifs nucléaires et ses missiles balistiques. La liberté de navigation était un principe fondamental de la politique de sécurité nationale des États-Unis et du Royaume-Uni pendant des siècles, et nous avons toute légitimité à l’imposer contre les Houthis et leurs payeurs iraniens. »

« Les milices terroristes chiites créées par l’Iran en Irak et en Syrie ont été moins directement impliquées dans les attaques contre Israël dans le conflit actuel, mais elles ont attaqué des militaires et des civils américains plus de 170 fois depuis que le Hamas a attaqué le 7 octobre. Pourtant, à mesure que l’influence de l’Iran et de ses mandataires à travers la région est détruite, il est possible que les membres de ces milices trouvent autre chose à faire. Ils peuvent et doivent être traités. »

« Bien sûr, le problème le plus important est l’Iran – source des armes, de l’équipement, de la formation et du financement sur lesquels reposent ses mandataires terroristes. Israël décide actuellement de ce qu’il faut frapper en Iran : le programme d’armes nucléaires ; les missiles balistiques et autres actifs militaires ; la direction de l’élite ; ou les infrastructures pétrolières. Sans surprise, la Maison-Blanche souhaite que seuls des actifs militaires soient visés, Biden ayant publiquement, et maladroitement, déclaré qu’il s’opposait à une frappe israélienne contre les installations nucléaires ou liées au pétrole, craignant les répercussions politiques aux États-Unis à l’approche des élections. »

« Biden, en fait, pousse Israël à ignorer les capacités militaires les plus dangereuses et significatives de l’Iran, ce qui est insensé. Israël a une opportunité et une justification parfaites pour frapper contre la menace mondiale de prolifération des armes nucléaires par l’Iran, protégeant ainsi non seulement elle-même, mais aussi le monde entier. Nous devons encourager Israël à faire exactement cela. La réponse d’Israël à l’Iran pourrait commencer à tout moment. Ne vous y trompez pas, si le programme nucléaire de Téhéran s’en sort indemne, nous ne faisons que retarder le jour du jugement final. »

JFORUM.FR & THE TELEGRAPH

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