Les escadrons de la mort israéliens continuent à bombarder et affamer le ghetto de Jabalia

Israel poursuit sa guerre d’extermination dans le nord de Gaza depuis 12 jours consécutifs, attaquant les civils avec des munitions lourdes et les laissant ensanglantés dans les rues.

La défense civile est également coincée là-bas, ne parvenant à atteindre que quelques victimes.

Pour le 12ème jour consécutif, les escadrons de la mort maintiennent un siège implacable sur le ghetto de Jabalia, coupant l’accès à la nourriture, à l’eau et aux fournitures essentielles.

Alors que la soif grandit dans le camp de réfugiés, des rapports ont fait surface selon lesquels les troupes israéliennes ont placé des barils d’eau dans le camp de réfugiés, non pas remplis d’eau, mais remplis d’explosifs.

Après plus de 4 heures de recherche, une fillette a été retrouvée morte chez elle après un bombardement à Sheikh Radwan, dans le nord de Gaza, mercredi

Yousef Fares, journaliste de Gaza, déplore la mort de l’infirmier chevronné Ahmed Al-Najjar, tué en service en train d’évacuer la famille d’Al-Sayed après que l’armée israélienne a attaqué leur maison à Jabalia.

Ahmed Al-Najjar était connu pour son incroyable dévouement, il traversait les flammes pour sauvait des vies, transportait les blessés sur ses épaules, ouvrait des routes détruites avec ses mains.

L’occupant israélien a libéré Ali Kamal Attallah, un garçon de 17 ans, après qu’il a été blessé par des tirs de snipers israéliens alors qu’il retournait au camp de réfugiés de Jabalia via le checkpoint de Netzarim.

Il a été battu et torturé pendant 45 jours, avant d’être emmené à l’hôpital Soroka, où il était dans un état très critique et souffrait de saignements continus.

Le New York Times a réaffirmé la validité de son rapport détaillant les récits de 65 professionnels de santé à Gaza qui ont décrit des scènes poignantes d’enfants abattus par les forces israéliennes, beaucoup souffrant de blessures par balle à la tête et à la poitrine. Le rapport est appuyé par +160 images et vidéos vérifiées, tandis que les affirmations des critiques ont été qualifiées de sans fondement.