La CIJ a annoncé mercredi l’intervention de la nation sud-américaine dans l’affaire, faisant de la Bolivie le dernier pays en date à soutenir la procédure. Le président bolivien a accusé Israël d’avoir violé la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide par son offensive en cours à Gaza.
Cette décision, déjà prise par plusieurs pays dont l’Espagne et le Mexique, intervient après que la Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec l’État occupant en novembre, condamnant le caractère « disproportionné » des attaques israéliennes contre Gaza.
À l’époque, Israël avait qualifié la décision de la Bolivie de « capitulation face au terrorisme ». Dans sa dernière communication, la Bolivie a affirmé que la « guerre génocidaire » d’Israël se poursuit sans relâche.
Dans une décision historique du 26 janvier, la CIJ a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher les actes de génocide lors de ses attaques à Gaza et a demandé un « accès sans entrave » aux enquêteurs mandatés par l’ONU pour évaluer les allégations. Malgré ces décisions juridiquement contraignantes, Israël n’a pas tenu compte des ordres de la Cour.
CAPJPO-Europalestine
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