La sinistre tradition palestinienne de célébrer la mort des Juifs

La tradition palestinienne de célébrer la mort des Juifs

par Bassam Tawil

Les Palestiniens ont pour coutume de célébrer dans les rues chaque fois qu’Israël est attaqué ou qu’un Juif est assassiné par des terroristes.

Les dernières célébrations palestiniennes ont eu lieu le 1er octobre 2024, lorsque l’Iran a lancé des centaines de missiles balistiques sur Israël. Ces célébrations ont eu lieu alors que certains de ces missiles sont tombés dans des zones palestiniennes de Cisjordanie et que la seule personne tuée était, ironiquement, un Palestinien dans la ville de Jéricho.

Dans un village de Cisjordanie, les Palestiniens ont érigé un monument à partir de la queue d’un missile iranien pour célébrer l’attaque de l’Iran contre Israël.

Des célébrations similaires ont eu lieu en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans de nombreux pays lorsque l’Iran a lancé sa première attaque directe de missiles et de drones contre Israël en avril.

Il est difficile, voire impossible, de trouver un seul haut responsable palestinien prêt à critiquer son propre peuple pour avoir célébré les attentats terroristes. Il est également difficile, voire impossible, de trouver un seul haut responsable palestinien prêt à condamner les atrocités et les massacres du 7 octobre contre les Israéliens. Les dirigeants palestiniens ont de bonnes raisons de ne pas s’exprimer : ils ont peur d’être tués par leur propre peuple.

Le mois dernier, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, dans un discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies, a ignoré l’attaque du Hamas et accusé Israël de commettre des « massacres », des « crimes » et un « génocide » contre les Palestiniens de la bande de Gaza. Inutile de dire qu’Abbas a également ignoré le fait qu’un grand nombre de Palestiniens ont exprimé leur soutien à l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas et sont descendus dans la rue pour célébrer le massacre brutal de femmes, d’enfants et de personnes âgées israéliennes.

Les dirigeants palestiniens qui n’ont pas le courage ou la volonté de dénoncer le terrorisme ne pourront jamais appeler leur peuple à reconnaître le droit d’Israël à exister, et encore moins à faire la paix avec lui. Les Palestiniens qui célèbrent le meurtre de leurs voisins ne sont pas prêts à créer un État, qui servira sans aucun doute de tremplin pour massacrer davantage de Juifs et tenter de détruire Israël.

Il n’y a aucune excuse pour célébrer le meurtre. Une société qui célèbre le meurtre ne sera jamais un partenaire de paix. La véritable paix ne viendra que lorsque les dirigeants palestiniens accorderont plus d’importance à la vie de leur peuple qu’à la célébration du meurtre des Juifs.

Bassam Tawil est un Arabe musulman basé au Moyen-Orient.

JForum.fr avec www.gatestoneinstitute.org

Sur la photo : des Arabes palestiniens célèbrent l’attaque de missiles balistiques de l’Iran contre Israël et posent, arborant le signe « V de la victoire », avec un morceau d’un missile iranien abattu qu’ils ont déplacé sur la place de la ville de Dura (près d’Hébron), le 1er octobre 2024. (Photo de Hazem Bader/AFP via Getty Images)

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