Gaza : Qui va faire cesser ce génocide ?

Pour le sixième jour consécutif, l’armée israélienne poursuit son siège du camp de Jabalia et du nord de Gaza, commettant de nouveaux massacres et faisant des dizaines de morts et des centaines de blessés ainsi que des disparus en raison de bombardements intensifs sur les maisons.

La Défense civile de Gaza a confirmé que les bombardements continus et intenses d’Israël ont empêché la récupération de dizaines de corps dans les rues du nord de la bande de Gaza.

Huit Palestiniens ont été tués par des tirs de l’armée israélienne et plusieurs autres blessés alors qu’ils tentaient de fuir le camp de Jabalia. L’armée israélienne avait auparavant ordonné l’évacuation du camp de Jabalia. Cependant, lorsque les résidents du camp l’ont fait, les forces israéliennes les ont tués alors qu’ils tentaient de partir.

Cette nouvelle attaque dans le contexte du plan conçu par le général de division à la retraite Giora Eiland pour vider le nord de Gaza de ses 400 000 habitants afin de faire place à une « zone militaire fermée ». Le plan prévoit le nettoyage ethnique du nord de Gaza, prévenant que ceux qui resteront seront confrontés à la famine.

Ce jeudi l’occupant a ciblé la clinique Al-Rimal, qui abrite des Palestiniens déplacés à l’ouest de la ville de Gaza, entraînant la mort de plus de 6 Palestiniens et en blessant beaucoup d’autres.

MASSACRE A DEIR EL BALAH

Au moins 28 Palestiniens ont été tués, dont des femmes et des enfants, et des dizaines de blessés dans des bombardements sur l’école Rafida transformée en abri pour les personnes déplacées à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.

Il s’agit du dernier d’une série de raids israéliens sur des bâtiments scolaires abritant des personnes déplacées à Gaza.

Des témoins oculaires de l’école ont déclaré que le moment où les forces israéliennes ont décidé de bombarder l’école Rafida coïncidait avec la période annuelle de distribution de nourriture et de lait aux enfants dans la cour de l’école.

L’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir al-Balah a déclaré que le service des urgences ne pouvait plus recevoir de blessés car il était plein. Des dizaines de victimes sont conduites à l’hôpital et gisent désormais sur le sol.