Discours d’Eléonore Merza Bronstein au nom d’AJAB (Anti-zionist Jewish Alliance in Belgium) lors du lancement de EJP (European Jews for Palestine) au Parlement européen, le 3 octobre 2024.
22 organisations de 16 pays font partie du réseau EJP.
Eléonore Bronstein est anthropologue du politique (docteure EHESS) et spécialiste de la société israélienne contemporaine.
Elle a quitté Tel Aviv en 2020 avec son mari Eitan et leur fils pour aller vivre à Bruxelles.
Eitan avait pourtant passé pratiquement toute sa vie en Israël. Il y a étudié, y a fait l’armée, y a travaillé. Eléonore y a vécu 15 ans comme chercheuse et militante.
Tous deux se sont battus pour faire évoluer le regard des Israéliens sur leurs voisins Palestiniens, leur histoire et sur la manière dont Israël se comporte en puissance coloniale dans la région. Un combat devenu au fil du temps de plus en plus difficile, de plus en plus dangereux, de plus en plus désespéré.
« On a assisté ces dix dernières années à un rétrécissement des paroles alternatives en Israël, constate Éléonore. On a reçu des menaces de morts. Des portraits de collègues d’autres ONG ont été affichés à de Tel Aviv, avec la mention ‘Traître’, leurs coordonnées et des menaces de mort. Travailler pour les droits humains, c’est considéré comme un acte déloyal à Israël. Si on ne soutient pas le projet sioniste tel qu’il est mené aujourd’hui, on serait déloyal au pays.«
Elle avait présenté son livre Nakba à la librairie Résistances
CAPJPO-Europalestine
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