C’est un mot de vocabulaire particulièrement symbolique tant il a été au cœur de débats politiques houleux il y a un an à la suite de l’attaque en Israël du 7 octobre 2023. La France insoumise, dont la réaction initiale avait été largement critiquée, a rendu hommage lundi aux victimes du « massacre » de cet « acte terroriste » du Hamas.
Dans un communiqué envoyé lundi soir, LFI demande ainsi la « libération immédiate » des otages du Hamas et dénonce un « acte terroriste ».
Une critique de Benyamin Netanyahou
« Nous rendons hommage aux victimes du massacre du 7 octobre, et aux dizaines de milliers de victimes civiles mortes sous les bombes du gouvernement (du Premier ministre Benjamin) Netanyahou et nous demandons que les criminels de guerre soient traduits devant la justice internationale », ajoute le texte. « La guerre sans fin n’offre aucune solution politique durable susceptible de garantir les droits et la sécurité des peuples palestinien, israélien, et désormais libanais », est-il encore écrit dans ce communiqué, qui ajoute : « Le gouvernement d’extrême droite de Netanyahou a lancé une guerre totale au peuple palestinien ».
Le 7 octobre 2023, LFI – qui a depuis fait de la cause palestinienne une de ses revendications principales – avait publié un texte qui avait créé la polémique car jugé par beaucoup comme manquant de compassion envers les victimes israéliennes.
Panot à l’époque convoquée par la police
Ce premier communiqué qualifiait notamment l’attaque du mouvement islamiste d’« offensive armée de forces palestiniennes ». Il avait valu à la présidente du groupe insoumis à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, une convocation devant la police dans une procédure pour « apologie du terrorisme ».
La France insoumise, qui met en avant sa volonté de respecter « le droit international », avait également été critiquée pour son refus de qualifier le Hamas de mouvement « terroriste ».
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