Situés dans des camps opposés de la guerre civile syrienne, la Turquie et le Hezbollah libanais se sont régulièrement affrontés. Ces dernières années, des dizaines, voire des centaines, de miliciens du parti chiite libanais ont été victimes de frappes d’artillerie ou de bombardements de drones turcs dans le nord de la Syrie.
Pourtant, la presse progouvernementale turque se refuse à se réjouir de la mort de Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne le 27 septembre.
“Nous n’avons rien changé à nos positions sur la Syrie, […] mais nous devons faire bloc face aux sionistes et à leurs alliés impérialistes occidentaux qui s’en prennent désormais au Liban”, estime avec virulence un éditorialiste du quotidien islamiste Yeni Akit.
Le journaliste va jusqu’à inviter ses lecteurs à la “modération” dans leurs critiques de l’attaque iranienne contre Israël du 1er octobre. Sur les réseaux sociaux, cette dernière est pourtant souvent jugée inefficace par les internautes turcs qui, qualifient de “tuyaux de poêle” les missiles de Téhéran interceptés par la défense israélienne.
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