Soudain, la République islamique d’Iran s’aperçoit que ses quarante-cinq ans d’efforts pour asseoir sa domination régionale sont menacés d’effondrement. Sa vulnérabilité est exposée au grand jour par la mort du chef du Hezbollah, tué vendredi à Beyrouth par une frappe aérienne revendiquée par l’armée israélienne.
Quel renversement de situation en un an ! Les dirigeants iraniens étaient euphoriques après le pogrom perpétré le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël. À leurs yeux, le massacre était triplement béni : il affaiblissait gravement l’État juif, il torpillait le rapprochement de celui-ci avec l’Arabie saoudite, il confortait la volonté hégémonique de Téhéran et de son réseau de milices supplétives au Proche-Orient.
LE POINT.
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