Nasrallah défie Israël et promet des représailles

Nasrallah défie Israël et promet des représailles

Dans un discours prononcé jeudi, Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, a lancé un défi direct à Israël, l’invitant à envahir le Liban, tout en décrivant cette éventualité comme une « opportunité historique ». Lors de son intervention, Nasrallah a vivement critiqué le commandement nord de l’armée israélienne, qualifiant son dirigeant de « stupide ». Il a également évoqué les récents incidents survenus à la frontière libanaise, où des explosions d’engins imputées au Hezbollah ont eu lieu, en réaffirmant la détermination de son organisation face aux actions israéliennes.

Nasrallah a mentionné qu’Israël aurait adressé des messages au Hezbollah, demandant de cesser les attaques, sous peine de représailles supplémentaires. Cependant, loin de céder à ces menaces, il a tourné en dérision ces avertissements, les considérant comme des preuves de la fragilité de l’État hébreu.

S’adressant aux citoyens israéliens du nord, Nasrallah a mis en lumière la problématique des déplacements forcés causés par le conflit, en affirmant que l’État israélien était incapable de protéger ses citoyens et que leur retour au nord ne pourrait être garanti qu’en mettant fin aux agressions en Palestine, notamment dans la bande de Gaza et la Cisjordanie. Il a posé la question rhétorique : « Pouvez-vous renvoyer les déplacés vers le Nord ? » tout en insistant que la seule solution serait la fin des hostilités israéliennes.

Il a également reconnu que des discussions avaient eu lieu avec Israël concernant les événements de mardi et mercredi, où plusieurs attaques avaient été orchestrées. Nasrallah a salué les efforts du gouvernement libanais, du ministère de la Santé et des services de secours qui ont répondu rapidement aux urgences, malgré la pression intense exercée sur les hôpitaux, débordés par le nombre de blessés, notamment des personnes souffrant de blessures aux yeux.

Le dirigeant du Hezbollah a remercié ses alliés régionaux, l’Iran, l’Irak et la Syrie, pour leur soutien médical. Il n’a pas hésité à accuser Israël d’avoir violé de multiples règles internationales, soulignant que les bombardements avaient délibérément ciblé des infrastructures civiles telles que des hôpitaux, des marchés et des routes. Selon Nasrallah, ces actions constituent des crimes de guerre.

Il a également averti que le nombre de victimes pourrait encore augmenter à cause des frappes israéliennes, déplorant que des milliers de personnes, dont des membres du Hezbollah, aient été tuées dans des zones civiles. Nasrallah a qualifié ces événements de « massacres » et a promis des représailles fermes, affirmant qu’Israël ferait face à une réponse « écrasante » de l’axe de la résistance.

Le discours de Nasrallah se termine sur une note de défiance, promettant que malgré le lourd tribut payé ces jours-là, le Hezbollah ne serait pas vaincu et que ce nouveau coup n’ébranlerait pas la détermination de l’organisation.

Jforum.fr

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