Peine aggravée en appel pour le terroriste franco-israélien Grégory Chelli

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La Cour d’appel de Paris a porté jeudi à 4 ans la peine de prison du terroriste franco-israélien Grégory Chelli, condamné en 2022 en première instance à 30 mois  pour pour une petite partie de ses méfaits commis en 2014 en France sous le pseudonyme « Ulcan »

Le tribunal a assorti la condamnation d’un mandat de dépôt, qui sera difficile à exécuter vu que le voyou de la Ligue de Défense Juive (LDJ)  a trouvé refuge depuis plusieurs années en Israël, d’où il n’a pas fait connaître la nature de son actuelle contribution au génocide du peuple palestinien.

L’audience d’appel avait eu lieu en juin dernier, au cours de laquelle l’avocat de Chelli, M° Gilles-William Goldnadel, avait eu le culot de demander une expertise psychiatrique de son client, l’objectif étant bien entendu de gagner du temps et de tenter de plaider l’irresponsabilité de Chelli.

Demande rejetée par la Cour d’Appel, qui a également augmenté les sommes à verser à plusieurs de ses victimes, dont la présidente de CAPJPO-EuroPalestine Olivia Zémor.

Le mode opératoire du fasciste était le suivant : bénéficiant selon toute vraisemblance de complicités, Chelli, qui se fait appeler Yehuda Ozenka maintenant qu’il est réfugié en Israël, parvenait, selon les termes des enquêtes policières, à usurper l’identité téléphonique de ses cibles, à savoir des militants pro-Palestine, ou encore des élus et des  journalistes un tant soit peu critiques des massacres de l’armée israélienne ; puis il appelait  des commissariats de police en se présentant comme l’une de ces personnes, laquelle hurlait qu’elle venait de massacrer son conjoint (ou sa conjointe) et attendre les forces de l’ordre, armé jusqu’aux dents, à son propre domicile.

Chelli-Ulcan à la plage, en Israël

Les conséquences de ces appels trafiqués, qui étaient tout sauf des « canulars », ont été dramatiques : au cours de l’année 2014, la police a ainsi effectué des descentes domiciliaires musclées, voire très musclées (avec équipes de la BAC,  ou encore du GIGN appuyé par hélicoptère !) au domicile des personnes visées, brutalisant dans plusieurs cas les « suspects », avant de se rendre compte qu’elle s’était complètement fourvoyée, et finisse par s’excuser, penaude, auprès des gens injustement mis en cause.  Pendant ce temps, Chelli, qui avait adopté le nom de guerre « Ulcan », se félicitait publiquement sur internet, semaine après semaine du « bon tour » qu’il avait joué aux adversaires de la politique israélienne.

Les agissements de Chelli dans ce domaine sont même directement à l’origine d’un décès : celui du père du journaliste du site Rue89 Benoït Le Corre, coupable d’avoir publié un article critique sur le provocateur. Cette affaire-là est encore à l’instruction pour déterminer si Grégory Chelli aura à en répondre devant une cour d’assises pour crime.

CAPJPO-EuroPalestine

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