« Libérez les otages  » au Hamas, au Qatar et à l’Iran

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Guerre de Gaza : malheureusement, un accord de cessez-le-feu ne ramènera pas les otages

par John Richardson

L’administration Biden-Harris ne voit apparemment aucun problème à ce qu’un État palestinien soit un autre État terroriste, déterminé à anéantir Israël – comme l’ont clairement juré le commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique iranienne, le général Esmail Qaani (« Israël est un cancer qui doit être éliminé »), et le haut responsable du Hamas, Ghazi Hamad.

Un cessez-le-feu peut sembler être une « bonne chose » qui profite à tout le monde – ce qui est compréhensible si un ami ou un membre de la famille est pris en otage. Le problème semble être la demande du Hamas qu’Israël quitte le « corridor de Philadelphie » à la frontière entre Gaza et l’Egypte, afin que le Hamas, soutenu par ses parrains le Qatar et l’Iran, puisse reprendre le trafic d’armes et de munitions vers Gaza, se réarmer, reconstruire et attaquer à nouveau.

Il est probablement plus pratique, pour tous ceux qui tentent de renverser Netanyahou, de regarder vers lui plutôt que vers les véritables responsables: le Hamas, l’Iran et le Qatar.

Le Qatar, « cheval de Troie de Washington DC », finance depuis longtemps des organisations terroristes islamiques et a également octroyé plus de 6 milliards de dollars aux universités américaines pour qu’elles enseignent à la jeunesse américaine, quelle que soit la décision des dirigeants du Qatar. Néanmoins, l’administration Biden-Harris a décidé que ces qualifications faisaient du Qatar le candidat idéal pour négocier la guerre de Gaza au nom des États-Unis, de la même manière que l’administration a décidé de manière incompréhensible de laisser la Russie négocier au nom des États-Unis avec l’Iran au sujet de la relance de l’accord nucléaire.

L’administration Biden-Harris semble vouloir le départ de Netanyahou pour pouvoir travailler avec « leur » Premier ministre : un Premier ministre qui serait probablement ravi non seulement d’avoir un État palestinien terroriste à ses frontières – un État qui a juré de détruire Israël – mais qui serait également ravi si l’Iran – qui a également juré de détruire Israël – possédait l’arme nucléaire. C’est la politique adoptée par Obama, tant que l’Iran n’acquérait pas l’arme nucléaire « sous sa direction ». Mais à terme, la situation serait tout autre.

Ce que beaucoup d’Israéliens ne veulent ou ne peuvent malheureusement pas voir, c’est que même avec un cessez-le-feu, les otages ne seront pas libérés. Le Hamas en gardera autant qu’il le pourra, aussi longtemps qu’il le pourra, pour les garder comme une arme.

Avec un cessez-le-feu, Israël n’obtiendra malheureusement pas la paix et ne récupérera pas les otages. Les Israéliens pourraient voir quelques otages libérés au compte-gouttes, les vivants en premier, espèrent-ils, chacun échangé contre des centaines, voire plus, de terroristes palestiniens condamnés libérés des prisons israéliennes, dont la première tâche serait de recommencer à terroriser.

En attendant, les négociations sur chaque otage donneraient à l’Iran et au Hamas le temps de faire entrer davantage d’armes à Gaza par la frontière non surveillée depuis l’Égypte, afin de se réarmer. Le chef actuel du Hamas, Yahya Sinwar, est lui-même un terroriste condamné qui a avoué avoir assassiné quatre personnes de ses propres mains. Sinwar purgeait quatre peines de prison à vie dans une prison israélienne lorsqu’il a été libéré, parmi plus de 1 000 terroristes, en échange d’un otage israélien, Gilad Shalit, en 2011.

Il existe au moins un moyen de récupérer rapidement les otages… « De nombreux Américains pensent qu’ils sont redevables au Qatar d’avoir hébergé la base américaine du CENTCOM. La vérité est exactement le contraire : c’est le Qatar qui est redevable aux États-Unis d’avoir installé cette base là. Sans la présence de cette base dans le pays, le Qatar disparaîtrait en moins d’une semaine – ses voisins l’engloutiraient. »Yigal Carmon, MEMRI, 10 juin 2024.

Au lieu de dire, comme les propagandistes aiment sans doute le dire, « Ramenez-les à la maison », pour donner l’impression que Netanyahou cache les otages sous la Knesset, les Israéliens feraient mieux de dire « Libérez les otages » – adressé au Hamas, au Qatar et à l’Iran.

Un accord de cessez-le-feu ne ramènera malheureusement pas les otages de sitôt. Le Hamas fera durer les négociations, continuera d’attaquer Israël et tentera de rendre les Israéliens suffisamment malheureux pour qu’ils abandonnent le combat, comme beaucoup semblent le faire en ce moment même.

John Richardson est basé aux États-Unis.

JForum.fr avec  www.gatestoneinstitute.org

Sur la photo : un grand tunnel du Hamas entre la bande de Gaza et l’Égypte, sous le corridor de Philadelphie, découvert par l’armée israélienne le 4 août 2024. (Source de la photo : IDF)

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1 COMMENTAIRE

  1. Kamala Harris devrait proposer d’échanger les otages contre sa propre personne cela ferait d’elle une grande responsable politique

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