Ce mercredi, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes dans la bande de Gaza assiégée, où la guerre contre le Hamas pourrait durer encore de « nombreux mois » en dépit des appels à un cessez-le-feu en vue d’acheminer une aide humanitaire cruciale à la population du territoire palestinien. Les attaques ont notamment fait 20 morts à Khan Younès, alors qu’une coupure des
moyens de télécommunication a compliqué le travail des secours palestiniens.
Faisant écho aux propos du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui a réaffirmé cette semaine sa détermination à éradiquer le Hamas, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a déclaré que la guerre allait durer des mois et prévenu qu’il n’y avait pas de « solution magique ».
Près de trois mois après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien en Israël, les Nations unies ont annoncé mardi soir la nomination de la Néerlandaise Sigrid Kaag au poste de coordinatrice de l’aide humanitaire et de la reconstruction à Gaza.
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche Jake Sullivan et le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer ont discuté mardi du passage d’Israël à « une différente phase » de sa guerre contre le Hamas à Gaza, selon un responsable américain, notamment « la transition vers une nouvelle phase de la guerre pour se concentrer sur des cibles importantes du Hamas« . Il a également été question des « étapes pratiques pour améliorer la situation humanitaire et minimiser le mal fait aux civils » et des « efforts » pour favoriser la libération des otages toujours aux mains du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Alliés historiques d’Israël, les Etats-Unis insistent de plus en plus pour qu’Israël privilégie des opérations plus ciblées, et le président démocrate Joe Biden a publiquement fait état de ses désaccords avec le gouvernement conservateur de Benjamin Netanyahu.
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