Guerre au Proche Orient : les pressions exercées par le Pentagone sur Israël pour un retour au calme sont de moins en moins discrètes

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Selon les dernières informations, 129 otages israéliens seraient toujours détenus à Gaza, au grand désespoir de leur famille. Et pour cause, seul un cessez-le-feu entre l’armée israélienne et Gaza permettrait la libération des otages. Or cette trêve n’est pas au goût du jour malgré les tentatives des médiateurs égyptiens et qataris. « Yahya Sinouar, le chef du Hamas a fait savoir qu’il refusait toute négociation n’impliquant pas l’arrêt total des combats« , affirme Danielle Kriegel, correspondante de la RTBF à Jérusalem. Une position également adoptée du côté israélien : « les éléments les plus à droite au sein du gouvernement s’opposent à toute trêve, toute forme d’arrêt des combats, même s’il s’agit de permettre la libération des otages. Et l’armée israélienne elle-même répète que seule la pression militaire poussera Sinouar à accepter un échange permettant de libérer des otages.« 

« Cependant, les médiateurs estiment que d’ici 2 voire 3 semaines, de nouvelles tentatives en vue d’un accord devraient avoir lieu« , ajoute la correspondante.

Il faut dire que le temps presse, ces derniers temps, les dirigeants israéliens subissent de plus en plus la pression de l’administration Biden qui voudrait, sinon la fin de la guerre au cours des prochaines semaines, au moins une baisse d’intensité des combats. « Officiellement, l’administration Biden ne donne pas de délais à Israël pour terminer cette guerre, mais on sait que les pressions exercées par le Pentagone sont de moins en moins discrètes. Depuis le début des combats, 240 gros-porteurs de munitions en tout genre sont arrivés en Israël. Cela représente 10.000 tonnes d’obus, missiles et matériels militaires divers, sans parler d’une vingtaine de cargos qui ont livré des compléments en munition d’une valeur équivalente à 10 milliards d’euros« , ajoute Danielle Kriegel. « Dernièrement, il y aurait un ralentissement dans ces livraisons, ce qui a fait dire à des experts militaires que l’armée israélienne devait commencer à mieux gérer, économiser ses stocks. Par exemple, les Israéliens ont demandé à Washington l’envoi urgent d’hélicoptères de combat. On attend encore la réponse en Amérique.« 

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