Ça faisait presque longtemps que des personnalités du sport n’avaient pas critiqué la politique tarifaire autour des Jeux olympiques de Paris 2024. Et puis le président de la Fédération internationale d’athlétisme Sebastian Coe a pris la parole à ce sujet lundi, lors d’une conférence téléphonique avec des agences de presse. « Il est de ma responsabilité de m’assurer que notre sport se déroule dans un environnement aussi bon que possible, explique le boss de World Athletics. Il faut que le comité d’organisation français fasse tout ce qu’il peut pour remplir les stades, même si le prix des billets est élevé. »
Plus de 7,6 millions de billets ont déjà été mis en vente pour les JO de Paris. Certains sont proposés au tarif minimum de 24 euros, mais d’autres, notamment pour les compétitions d’athlétisme, coûtent jusqu’à 690 euros. « Notre souci sera toujours d’avoir des supporteurs dans les stades pour regarder des événements à des prix abordables, qui nous permettent de développer notre sport », insiste Sebastian Coe.
« Prendre en considération » les familles des athlètes
Il pointe en particulier la nécessité de « prendre en considération » les familles des athlètes, qui feront le déplacement pour encourager leurs proches. L’ancien double champion olympique du 1.500 m (en 1980 et 1984), qui était à la tête de l’organisation des JO de Londres en 2012, a souhaité « bonne chance » à Tony Estanguet, le président du comité d’organisation français, et à ses collaborateurs. Il espère ainsi « que les Jeux se déroulent en toute sécurité et non dans une atmosphère de confinement ».
La France se prépare à accueillir les Jeux olympiques à Paris du 26 juillet au 11 août 2024. Il s’agit d’une compétition hors norme au niveau de son organisation, rendue encore plus complexe en raison du contexte international des guerres en Ukraine et entre Israël et le Hamas.
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