
Tout a commencé par une panne électrique. Alexeï Navalny devait comparaître devant la justice par vidéo conférence depuis le centre de détention IK-6. Un ennui technique n’aurait pas permis à l’opposant russe de participer à son procès pour vandalisme qui aurait pu lui rajouter encore trois années de prison supplémentaires. C’était il y a sept jours. Depuis, ni la porte-parole de Navalny, ni ses avocats n’ont de nouvelle de lui.
Des avocats qui se sont rendus vendredi puis, hier lundi, dans « deux colonies pénitentiaires » de la région de Vladimir à l’est de Moscou. Sur place, ils ont appris qu’il ne figurait plus sur leurs registres. « Un employé du centre IK-6 a déclaré qu’Alexeï avait quitté leur colonie mais ne savait pas où il avait été transféré« , voilà le dernier message publié sur Twitter par Kira Iarmich, proche et porte-parole de Navalny.
Cette disparition a provoqué un échange de déclarations tendues entre les États-Unis appelant à libérer l’opposant et la Russie arguant de leur droit à faire appliquer une sanction décidée par la justice. Dernière réaction ce lundi après-midi : le Kremlin non plus ne saurait pas où se trouve Navalny « et n’est pas intéressé de la savoir ».
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