Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.
Le fait du jour
Les combats au sol font rage entre l’armée et le Hamas à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. En parallèle à sa campagne de frappes aériennes dévastatrices, l’armée mène depuis le 27 octobre une offensive terrestre contre le Hamas, concentrée dans un premier temps dans le nord de Gaza puis étendue à l’ensemble du territoire.
Dans le sud du petit territoire, des centaines de milliers de civils sont désormais acculés dans un périmètre exigu près de la frontière fermée avec l’Egypte, une partie d’entre eux
est contrainte de se déplacer plusieurs fois à mesure que les combats s’étendent.
« Je dis aux terroristes du Hamas : c’est la fin », avait lancé dimanche le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, aux combattants du Hamas en les appelant à déposer les armes, affirmant que beaucoup d’entre eux s’étaient rendus ces derniers jours.
Le chiffre du jour
72 millions. C’est le montant de l’aide promise par le Danemark aux Territoires palestiniens qui n’a jamais été distribuée. Le pays a annoncé ce lundi reprendre son aide au développement aux Palestiniens, suspendue immédiatement après l’attaque lancée par la branche armée du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza. « Les versements vont maintenant commencer », a déclaré la Première ministre Mette Frederiksen, indiquant qu’une aide humanitaire extraordinaire de 125 millions avait été déployée.
La phrase du jour
Ni l’ennemi fasciste et sa direction arrogante, ni ses soutiens, ne pourront récupérer leurs prisonniers vivants sans un échange et une négociation, et sans répondre aux exigences de la résistance »
C’est une déclaration du porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida, dans une vidéo, dimanche. Le Hamas a assuré qu’aucun otage, sur les 137 qui demeurent à Gaza, ne pourra être libéré sans négociation. Une trêve de sept jours, du 24 novembre au 1er décembre, a permis de libérer 105 otages, dont 80 ont été échangés contre 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.
La tendance du jour
La situation des Gazaouis ne cesse de s’aggraver. Des raids aériens israéliens meurtriers ont frappé lundi la bande de Gaza assiégée, poussant la population civile à l’exode dans des conditions humanitaires et sanitaires désespérées.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, 18.205 personnes sont mortes dans le territoire palestinien, en grande majorité des femmes et des moins de 18 ans, tués par les bombardements israéliens. En Israël, l’attaque du 7 octobre a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.
Le ministère de la Santé du Hamas a fait état lundi de « dizaines » de morts sous les bombardements, notamment à Khan Younès et à Rafah, dans la ville de Gaza et le camp de réfugiés voisin de Jabalia, dans le Nord, ainsi que dans les camps de Nuseirat et de Maghazi (centre). Selon l’ONU, plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées par la guerre dans la bande de Gaza, où 1,9 million de personnes ont été déplacées, soit 85 % de la population.
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Le seul carnage est celui commis par le hamas le 7 octobre.