Dans l’enquête sur l’attaque mortelle survenue à Paris samedi soir, la garde à vue d’une jeune femme fichée S, qui avait eu des contacts « la veille » avec l’assaillant a été levée ce mercredi selon un communiqué du Parquet national antiterroriste (Pnat). Le principal suspect en revanche – que les enquêteurs décrivent « très froid », « clinique », « désincarné » – doit être présenté ce mercredi à un juge antiterroriste en vue d’une mise en examen. D’après une source proche du dossier, la garde à vue d’Armand Rajabpour-Moyandoab était toujours en cours mardi soir et son défèrement devant le magistrat devrait avoir lieu a priori en fin de journée.
L’assaillant avait été interpellé samedi soir après l’attaque qui a causé la mort d’un touriste germano-philippin de 23 ans et blessé deux autres personnes non loin de la Tour Eiffel, à quelques mois des Jeux olympiques d’été dans la capitale.
L’illumination de la Tour Eiffel aux couleurs d’Israël
Cet homme de 26 ans connu des services pour son islamisme radical et ses troubles psychiatriques a dit avoir agi en « réaction à la persécution des musulmans dans le monde ». Il affirme aussi avoir choisi l’endroit de l’attaque à dessein, d’après la source proche de l’enquête : le monument est un « lieu symbolique » et « il n’a pas supporté qu’elle soit allumée aux couleurs d’Israël », après les massacres commis par le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre. Et, juste avant l’attaque, il a fait allégeance à Daesh dans une vidéo.
La garde à vue des deux parents de l’assaillant, « très attachés à la France » selon une source, avait déjà été levée lundi.
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