Après son arrestation samedi soir, il a déclaré aux policiers « qu’il en voulait à ce qu’il se passait à Gaza, que la France serait complice de ce que faisait Israël. Il aurait dit qu’il en avait marre de voir des musulmans mourir, tant en Afghanistan qu’en Palestine », a précisé le ministre de l’Intérieur. « L’actualité récente pourrait l’avoir fait décompenser », juge la source sécuritaire.
Les enquêteurs vont aussi se pencher sur son suivi médical. « Est-ce qu’il était suivi médicalement comme il aurait dû l’être et comme il l’a été un temps ? C’est un sujet qui se posera », dans l’enquête, selon la source sécuritaire.
Selon une source proche du renseignement, 20% des quelque 5000 suivies pour radicalisation en France souffrent de troubles psychiatriques. Armand Rajabpour-Miyandoab avait, par ailleurs, une « activité numérique importante ».
Dimanche soir, le procureur anti-terroriste a cnofirmé l’existence d’une vidéo de revendication de son acte, postée sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, Armand Rajabpour-Miyandoab fait allégeance au groupe Etat islamique (EI)
S’exprimant en langue arabe dans cette vidéo, Armand Rajabpour-Miyandoab, apportait « son soutien aux jihadistes agissant dans différentes zones », a déclaré en conférence de presse Jean-François Ricard. « Cette vidéo était notamment mise en ligne sur son compte X (ex-Twitter) », ouvert début octobre et qui comportait « de nombreuses publications sur le Hamas, Gaza et plus généralement la Palestine », selon le magistrat.
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