Le Billet de Sivan Rahav-Meir : 5 réflexions avant ce Shabbat…
1. La parasha de la semaine, Ki Tétsé, est la cinquième du livre du Deutéronome. Elle fait partie du discours d’adieu de Moïse, qui s’adresse au peuple avant l’entrée en Terre promise et avant sa propre mort dans le désert.
2. Dans la parasha Ki Tétsé apparaissent 74 des 613 commandements, soit plus que dans toute autre parasha de la Torah !
3. La parasha nous enseigne à quel point notre Torah est une Torah de vie, qui touche à chaque domaine de l’existence. On y trouve des enseignements sur l’éducation des enfants, les relations entre frères, le travail, l’interdiction de l’usure, la charité, l’agriculture, l’ensevelissement des morts et les tsitsit. Elle parle aussi des vœux et de l’importance des paroles qui sortent de notre bouche, du camp militaire qui doit rester intègre, ainsi que des règles élémentaires de sécurité : celui qui construit une maison neuve doit y installer une rambarde pour éviter les chutes. Et ce n’est qu’un aperçu.
4. La parasha nous présente également la mitsva de la « restitution de l’objet perdu » : il faut restituer à quelqu’un ce qui lui appartient, et faire des efforts pour cela. Nos commentateurs expliquent qu’il ne s’agit pas seulement de perte matérielle mais aussi de perte spirituelle. Parfois, c’est la personne elle-même qui est perdue, totalement coupée de son identité, de son héritage et de son peuple. Il faut alors l’aider à retrouver le chemin de la maison.
5. Cette parasha est lue au cœur du mois d’Eloul, un mois dédié à l’amélioration et à la réparation de notre spiritualité. Après la lecture de la parasha, on lit la haftara, passage tiré des prophètes. Celle de ce Shabbat fait partie des sept haftarot de consolation qui suivent le 9 Av. Voici un extrait des paroles du prophète Isaïe, qui promet qu’après les épreuves viendra une grande consolation :
Un court instant je t’ai délaissée, et avec une grande tendresse je veux te recueillir. Dans un transport de colère je t’ai, un instant, dérobé ma face ; désormais je t’aimerai d’une affection sans bornes, dit ton libérateur, l’Éternel. (Isaïe , 54-7,8) traduction du site sefarim.fr.
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