44 % des étudiants n’ont pas pu terminer leurs études

Début d’année universitaire en Israël : un contexte marqué par des défis

Ce matin, les universités israéliennes ont accueilli une nouvelle année académique, avec 334 600 étudiants inscrits, répartis dans 57 institutions d’enseignement supérieur. Ce nombre marque une légère hausse par rapport aux 333 770 étudiants de l’année dernière, malgré les difficultés rencontrées par de nombreux étudiants pour terminer l’année académique précédente.

Parmi les étudiants qui obtiennent leur premier diplôme, environ 40 % suivent des cours dans des collèges universitaires, 35 % dans les universités, 16 % à l’Open University et 9 % dans des écoles normales. Les filières d’ingénierie et de haute technologie attirent un nombre croissant d’étudiants, représentant 18 % des diplômés de premier cycle l’année dernière. Le domaine de la médecine connaît aussi un essor significatif, avec 1 140 nouveaux inscrits cette année, un chiffre doublé en dix ans.

Néanmoins, l’année passée a été marquée par des interruptions et des défis pour de nombreux étudiants. Une enquête de l’Association des étudiants et panels, ayant interrogé 16 000 participants, révèle que 44 % d’entre eux n’ont pas pu terminer leur année universitaire en raison de la guerre. Environ 70 000 étudiants, soit 20 % de l’ensemble des inscrits, ont été appelés en service militaire, interrompant leurs études pour répondre aux besoins du front.

Cette situation particulière a également accru la dépendance des étudiants envers le soutien financier familial. En effet, plus de la moitié d’entre eux, soit 51 %, déclarent recevoir une aide de leurs parents pour faire face aux dépenses liées à la vie étudiante.

Ces données, rapportées par la chaîne KAN Hadashot, montrent que, bien que l’enseignement supérieur en Israël reste dynamique, il doit composer avec les réalités économiques et sécuritaires du pays, qui influencent considérablement le parcours de nombreux étudiants.

Jforum.fr

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